Le retour des beaux jours s’accompagne désormais d’une inquiétude croissante. La prolifération du moustique tigre, Aedes albopictus, s’impose comme un enjeu sanitaire majeur en Bourgogne–Franche-Comté. Face à cette menace, la région, et en particulier les départements de Saône-et-Loire et du Jura, voient se multiplier les initiatives de prévention, de surveillance et de mobilisation citoyenne.
Une progression inquiétante en chiffres
La progression du moustique tigre s’est accélérée de manière spectaculaire ces deux dernières années. Au printemps 2025, 171 communes de la région sont officiellement colonisées, soit une hausse de 20 % par rapport à l’année précédente. Ce phénomène concerne désormais l’ensemble des huit départements, avec une concentration notable en Saône-et-Loire où 73 communes sont touchées et une implantation confirmée dans le Jura depuis 2020. La Bresse, zone de transition entre ces deux départements, n’est pas épargnée par cette dynamique.
Cette expansion rapide s’explique par la capacité d’adaptation de l’insecte, qui profite du moindre point d’eau stagnante pour se reproduire, et par la hausse générale des températures favorisant son cycle de vie.
Un risque sanitaire confirmé par l’ARS
L’Agence régionale de santé (ARS) Bourgogne–Franche-Comté, dans ses récents communiqués, alerte sur le risque sanitaire accru. En effet, Aedes albopictus est un vecteur potentiel de maladies telles que la dengue, le chikungunya ou le virus Zika. Pour preuve, en 2023, la région a déjà enregistré 49 cas importés de ces maladies, qui ont nécessité 67 interventions de terrain et 12 traitements insecticides ciblés pour éviter le démarrage d’une épidémie locale.
Face à cette menace, la riposte s’organise à plusieurs niveaux. L’ARS pilote un réseau de surveillance avec des pièges pondoirs et déploie des traitements insecticides de manière très localisée en cas de besoin, comme cela a été le cas à Mâcon et Beaune.
La mobilisation collective : la seule vraie riposte
Si les autorités agissent, elles rappellent que la lutte contre le moustique tigre est avant tout une affaire collective. Des réunions publiques et des campagnes de communication se multiplient pour diffuser les gestes essentiels : la suppression des eaux stagnantes (soucoupes, gouttières, etc.) est le premier réflexe à adopter.
Mais pour se protéger à l’intérieur de son propre domicile, la première ligne de défense reste physique et non chimique. Le port de vêtements longs et l’utilisation de répulsifs sont utiles à l’extérieur, mais pour profiter de la fraîcheur du soir les fenêtres ouvertes, la barrière la plus efficace reste la moustiquaire.
Devant la diversité des solutions existantes (magnétiques, à velcro, enroulables…), il peut être difficile de savoir laquelle est la plus adaptée à ses fenêtres, à son budget et à sa situation (locataire ou propriétaire).
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En définitive, la prolifération du moustique tigre en Bourgogne–Franche-Comté impose une vigilance de tous les instants. S’informer et s’équiper sont les deux piliers pour endiguer la progression de cet envahisseur et limiter les risques sanitaires associés.